GARY ALLAN

Plus de 4 millions d'albums vendus et plusieurs titres au top ten, Gary Allan est l'un des meilleurs. " Je suis simplement un gars Californien, avec ma vieille guitare, et ils essaient de virer les gars comme moi " raconte Gary dans un de ses titres, " Guys like me ".

Gary Allan est né le 5 décembre 1967, à Montebello en Californie, sous le nom de Gary Herzberg. Grand amateur de surf, il a grandi à La Mirada, en Californie, avec ses parents, son frère et sa sœur. Les enfants, qui veulent des instruments de musique, suivent le conseil de leur mère et achètent une guitare à leur père. Dès lors, papa prends le virus de la musique, et les enfants auront tous les instruments qu'ils souhaitent.

A l'âge de 13 ans, il entre dans le circuit des honky tonk en jouant dans le groupe mené par son père : son premier concert a lieu dans un bar qui s'appelle aujourd'hui " Sandy's ". " J'étais tellement jeune, que j'étais obligé de quitter le bar pendant les entractes ". Sur les traces de son père il monte son propre groupe, et lorsqu'il retourne dans les mêmes bars enfumés avec ses musiciens, le son sonne très Bakersfield. En effet, Gary aime le Bakersfield sound de Buck Ovens, Merle Haggard, George Strait, Willie Nelson, Mark Chesnutt, George Jones.

Il commence à écrire à 13 ans : " Teenage crush ". A 15 ans il refuse un contrat d'enregistrement, sur les conseils de ses parents. " Avec du recul, je crois que mes parents ont protégé ma vie. Je sais que si j'avais signé, j'aurais chanté comme les autres. J'aurais essayé de produire un son identique aux chanteurs que j'aime. Mais en chantant dans les bars, j'ai développé mon propre style. Maintenant, je chante, tout simplement. "

A 18 ans il rejoint l'armée. A 20 ans il possède une entreprise de construction florissante. Il se consacre à sa famille et ses 3 filles, Maggie, Dallas et Tanna. Il vend des voitures et des camions le jour, et la nuit il enflamme les pubs du sud californien, 6 soirs par semaine. Nul doute que la voix de Gary porte l'empreinte de son expérience de la vie. Quand il chante, il parcourt les thèmes de la country music, amour, joie, peine de cœur, avec une étonnante sincérité pour un jeune artiste.

Au cours de ses 6 albums, Gary Allan est devenu un chanteur de country qui connaît parfaitement ses pensées et les transmets pleinement.
C'est un compositeur qui a souvent choisi de ne pas écrire, parce qu'il a une grande capacité à chanter certaines chansons écrites par d'autres, et parce qu'il sait regrouper ses sélections dans des albums qui exposent ses vrais sentiments à l'état brut.

Gary Allan, originaire du sud californien, a toujours pensé que les choix d'antan, comme les paroles qui parlent du quotidien, doivent former les fondements de la country music, qui reste en contact avec les réalités modernes. C'est un chanteur qui a souvent dit que le rock and roll couvre le week-end, et la country music, qui souligne la sincérité du quotidien, traite du lundi au jeudi.


En 1996 il signe chez Decca Records : " Used Heart For Sale ", son 1er album, montre toute l'authenticité de Gary Allan, ainsi qu'une country music née dans les honky tonk du sud californien et respectant les racines de la country music.
deux singles entrent au top 10 : " Her man " en 1996 et " It would be you " en 1998. Quand Decca ferme ses portes en 1999, son contrat est reconduit chez MCA Nashville. L'album " Smoke rings in the dark " sort en 1999. Le titre " Right where I need to be " a propulsé l'album et permit de décrocher l'album de platine. Conservant un son traditionnel intact, l'album " Alright guy " de 2001 a offert deux hits supplémentaires : " The One " et " Man to man ". Malgré ses nombreux succès, Gary Allan a été nominé au CMA horizon award - donné aux espoirs - en 2003. Cette même année, le lancement de " See if I care ", avec le hit " Though little boys ", et " Songs about rain ".

Un an après le suicide de sa femme, il sort " Tough All Over ", le sixième album, chez MCA Nashville, qui a occupé la 1ère place au Billboard.
Au mois d'octobre 2004, la vie d'Allan a brusquement changé : son épouse se suicida trois ans après leur mariage. " Toute ta vie, tous tes plans sont suspendus ", raconte t-il, " J'avais recommencé a écrire, et quand elle est décédée, écrire est devenu pour moi un véritable moyen de guérison. Tous mes albums sont personnels, mais c'est de loin le plus personnel. J'ai quatre morceaux sur celui-ci : I just Got Back from Hell, Puttin' my Memories Away, No Damn Good, Putting my Misery on Display. On peut à coup sûr voir dans quel état j'étais, mentalement, sur chacun de mes albums. Mais je pense que sur celui-ci, oui, celui-ci est encore plus proche de moi, plus intérieur que ce que vous devriez voir normalement. En raison de tout ce qui c'est passé. " Gary Allan ne s'est pas posé la question du thème des 12 chansons. " Ne pas parler de ce qui est arrivé à ma famille aurait été une erreur. C'est une partie de notre vie et une partie de moi même. "

"J'ai pensé que les gens devaient savoir. Voilà, cela vient d'arriver et vous allez l'entendre et le ressentir dans mes chansons. " Le résultat est le 1er single " Best I ever had ". Cet album est " la plus coûteuse thérapie que je n'ai jamais eu ". " Enregistrer cet album était une expérience émotionnelle. Parce que tout ce que nous coupions au second tour était directement en lien avec ce que je ressentais. Cinq chansons qui ont été coupées lors de ces sessions parlaient ouvertement et honnêtement de ce que je ressentais. "

S'il fallait conclure, ces quelques mots de Gary Allan résument bien le personnage : " La musique est très émotionnelle pour moi ".

 

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